Vous venez de terminer votre manuscrit : la préparation de copie est-elle la correction adaptée ?
Félicitations, vous venez de poser le point final à votre manuscrit. C’est une étape immense, un accomplissement dont vous pouvez être fier·e.
Mais une question se pose maintenant : et si ce n’était que le début ? Car, entre la version que vous avez sous les yeux et le livre que tiendra votre lecteur entre les mains, il reste une étape cruciale : la correction. Mais entre la préparation de copie, la relecture sur épreuve ou encore la relecture sur maquette, il peut être difficile de choisir.
Alors, par où commencer ? Quelle correction est la plus adaptée quand on vient de terminer un écrit ?
Entre préparation de copie, relecture sur épreuve, relecture sur maquette, dernières retouches et contrôle de la mise en page, il peut être difficile de s’y retrouver. Pas de panique : voici un petit guide pour vous éclairer.
La préparation de copie : la première vraie correction
Imaginez que votre manuscrit soit une maison qui vient d’être construite. La préparation de copie, c’est le moment où l’on vient vérifier que les fondations tiennent, que les murs sont droits et que les prises sont bien installées.
C’est la première correction approfondie d’un texte jugé « terminé » par l’auteur·e ou validé par une maison d’édition. Elle intervient après la phase de bêta-lecture et avant la mise en page.
Ce que je fais à cette étape :
- Je corrige l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, la ponctuation.
- Je vérifie l’uniformité des graphies et l’application du code typographique.
- Je réorganise ou reformule certaines phrases mal construites, répétitives ou maladroites, mais toujours dans le respect de l’auteur et avec son accord.
- Je repère d’éventuelles incohérences dans l’intrigue ou le style.
- Je suggère des améliorations de vocabulaire, de fluidité, de clarté.
C’est la correction la plus complète et la plus chronophage : en moyenne, une correctrice professionnelle va avoir un rythme de correction entre 6 000 et 9 000 signes (espaces comprises) par heure, car chaque mot est passé au crible.
La relecture sur épreuve : la dernière ligne droite
Une fois votre texte maquetté (dans sa version quasi définitive), c’est le moment de la relecture sur épreuve. On ne touche plus à la structure, mais on traque les dernières coquilles qui auraient pu passer entre les mailles du filet.
Reprenons l’image de notre maison. Le gros œuvre est terminé, le second œuvre également mais il faut vérifier que les prises fonctionnent, que les portes et les fenêtres ferment bien et qu’il n’y ait pas de fuites.
Ce que je vérifie à cette étape :
- Les fautes restantes (car oui, il en reste toujours quelques-unes).
- L’uniformité des choix typographiques.
- L’application fidèle des corrections apportées en préparation de copie.
- L’association correcte texte/illustration, les appels de note, les numéros de page.
Le rythme est ici plus rapide : environ 10 000 à 15 000 signes par heure… à condition que la préparation de copie ait bien été faite.
La relecture sur maquette : l’œil du détail
C’est une forme de relecture sur épreuve, mais avec un accent particulier mis sur la mise en page. Ici, le correcteur devient presque maquettiste : il traque les veuves (mots seuls en début de page), les orphelines (fins de paragraphes isolées), les lignes trop courtes, les espacements irréguliers…
Ce que j’analyse :
- La régularité visuelle du texte.
- Les césures (sont-elles justes ? esthétiques ?).
- Les retraits de paragraphes, les titres, les alignements…
C’est une étape parfois négligée, mais elle joue un rôle énorme dans le confort de lecture, bien qu’elle soit moins importante que la préparation de copie.
Les dernières retouches : le coup de vernis
On croit que tout est terminé… et puis une tournure vous dérange, une répétition vous saute aux yeux, une note semble inutile. Les dernières retouches, c’est cette ultime relecture, souvent faite avec un œil frais, pour parfaire le tout avant impression ou publication.
Je vous accompagne volontiers à ce stade si vous avez un doute sur un passage, un dialogue ou même un titre.
Le dernier contrôle : harmoniser l’ensemble
Enfin, dernière vérification générale : tout est-il cohérent, aligné, régulier ? Le fichier est-il conforme aux standards attendus par l’imprimeur ou la plateforme d’autoédition ? C’est ce qu’on appelle le contrôle de la mise en page.
Alors, quelle correction est la plus adaptée à votre manuscrit ?
Si vous venez tout juste de finir d’écrire, la préparation de copie est l’étape incontournable. C’est elle qui garantira la solidité, la lisibilité et la qualité de votre texte.
Ensuite, si vous envisagez une publication (impression ou numérique), une relecture sur épreuve et un contrôle de mise en page viendront finaliser le travail.
Confier son texte à une correctrice professionnelle, c’est offrir à son lecteur un ouvrage fluide, soigné, agréable à lire.
C’est aussi valoriser tout le travail déjà accompli.
Je suis là pour vous accompagner, avec rigueur, bienveillance et enthousiasme.
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